RIALFrI

Aldobrandino da Siena, Régime du corps, metà XIII sec.

Le régime du corps de maître Aldebrandin de Sienne. Texte français du XIII^{e} siècle, publié pour la première fois d’après les manuscrits de la Bibliothèque Nationale et de la Bibliothèque de l’Arsenal par Louis Landouzy et Roger Pépin, Paris, Champion, 1911.

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XLIX. DE PUMES CITRINES

[1] Pumes citrines sont de diverses manieres por ce qu'eles sont de .iiij. coses diverses faites, si com de l'escorce qui est caude ou premier degré et seche où secont, et qui les mangue si ne cuist pas legierement à l'estomac; mais por cho qu'ele est amere .i. pau et de boine flaireur, si conforte l'estomac et done appetit de mengier et fait bone alainne de boche, et qui le prent contre venin à bon vin pur, si destrait le venin, si com dist Dyacorides.

[2] Et encore si vaut contre le naturel appetit de femmes qui sont ençaintes et qui manguent carbons et autres coses; et encore, qui prent l'escorce et le met entre les reubes si les garde || des mignes, et maiement, de cele escorce frotés les dens au matin, si conforte les gencives et fait bone odeur de bouce.

[3] La seconde cose qui est apriès, <si com> le blanc de l'escorce, est froide et moiste ou premier degré, et, de se nature, refroide le cerviele, mais ele ne se cuist pas legierement, et qui les veut user, si convient qu'eles soient usees devant totes autres viandes, et valent miex à user en esté qu'en yver, et les doit on mengier ou miel ou au cucre.

[4] La tierce cose, si comme moule qui est eweuse et aigre est froide et moiste ou secont degré, et li users por norrissement n'est preus, mais ele vaut por le caleur de l'estomac et du fie removoir, et por oster l'amertume c'on sent en la bouce au matin en esté, et done talent de mengier, et oste le soif, et encore oste les lentilles et les autres ordures qui pueent avenir au visage; et ce poés savoir par esprovance, car qui prent le jus de la moule et en frote le reube qui est conchiee d'encre et les mains qui sont conchies <d'escorce> de nois noveles, si les netoie on et les fait venir || à lor premiere nature.

[5] La quarte cose, si com la semence qui est caude et seche ou premier degré et ne vaut riens à mengier, mais ele vaut qui le destempre ou vin contre venin, et fait boine alainne et conforte l'estomac à cuire le viande.

[6] Les fuelles de l'arbre qui tiex pumes porte se tienent à nature de l'escorce.

 

 

 

 

 

 


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