RIALFrI - Repertorio Informatizzato Antica Letteratura Franco-Italiana# ISSN 2282-6920

Repertorio Informatizzato Antica Letteratura Franco-Italiana

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[PELORCE] s.m.

*PELORCE s.m.

[⁠FEW 23,107b; Gdf 6,71c; GDLI spilorcia]

0.1 pelorce.

0.2 Etimo incerto, cfr. DEI s.v. spilorcia.

0.3 Si tratta di un hapax, cfr. «Dans le manuscrit F déjà mentionné, il y a ici la forme pelorce («Mes je vos di qu’ele ont le pelorce de canne, con le quele se tirent les nes sor por cest flum»[1]) qui est hapax dans le français de Polo et qui corresponds évidemment au toscan pilorcio (en italien spilorcia ‘corde’, qui a une étymologie incertaine: DEI, s.v.). Le toscan (pisan?) pilorcio, francisé en pelorce dans le Devisement, est donc altéré en pilore dans la rédaction vénitienne, qui suscite alors la glose, avec l’introduction de la voix proprement lagunaire, c’est-à-dire alzana, qui, dans des années peu éloignées de celles du plus ancien manuscrit vénitien du Milione (1454), est également documentée dans les textes latins publiés par Molmenti, ainsi que dans le Glossaire de Sella 1944, s.v. alzana.», Lorenzo Tomasin, Gallicismes du vénitien et vénetianismes du français d’Italie, in «Francigena», 10 (2024), pp. 57-82, a p. 64. Cfr., inoltre, il GDLI s.v. spilorcia: «La voce è da confrontare con il corso pilorciu e il tosc. merid. palorcio e forse da ricondurre a palo o a pelo».

0.4 Marin. ‘Corda usata per trainare le navi controccorrente lungo un fiume’.

0.5 Francesca Gambino 27.03.2025. Ultimo aggiornamento: Francesca Gambino 27.03.2025.

 

1 Marin. ‘Corda usata per trainare le navi controccorrente lungo un fiume’.

– « Or sachiés qe tutes les nes ne ont sarce de caneve, for que il en ont bien forni les arbres e les voiles. Mes je vos di qu’ele ont le pelorce de canne, con le quele se tirent les nes sor por cest flum. Et entendés qe cest sunt de les cannes groses et longes, qe je voç ai dit en ereres, qe bien sunt longes .xv. pas: il le fendent e ligent le une con l’autre et le font long bien .§{iii>{c. pas, et est plus fort qe ne seroit de chanave.», Marco Polo, Le devisement dou monde, CXLVI, 9.

 

 

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